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IPARRAGIRRE SARIAK: Prekarietatearen saria EITB berarentzat

EITBk Miarritzeko Kasinoan banatuko dituenen artean ez dugu «Prekarietatearen Saria» aurkitu, ohiko apaltasunagatik agian. Hori dela eta sail hori ondoen ezagutzen dugunok, kontratetako langileok, sortzea
erabaki dugu, Euskal Telebistak berak bene-benetan merezi duelako.

Txertatutako esku-orria banatu zuten LABeko ETB eta ENG kontratetako delegatuek Miarritzeko kasinoaren atarian.

Des salariés de Zadorra et Fase3, sous-traitants pour le groupe audio-visuel basque EiTB, ont profité de la remise des prix Iparragirre (équivalent des 7 d’Or de la télévision française) à Biarritz jeudi soir pour dénoncer la "précarité" qu’ils vivent. Une poignée de militants affiliés à LAB a investi le Casino municipal pour distribuer ses tracts avant le début de la cérémonie. "Il convient de rappeler qu’en amont des programmes et des professionnels que l’on prime aujourd’hui, se trouvent des travailleurs qui remplissent leur labeur dans des conditions très précaires, surtout chez les sous-traitants", ont déclaré les salariés de LAB en évoquant des "salaires minimums, sans heures stables, sans convention collective".

Le personnel qui enregistre les images et sons pour les informations et différents programmes font état de "salaire brut de 700 euros et avec un téléphone portable allumé toute la journée".

"De plus, les licenciements en Navarre et Alava sont compensés par la contractualisation de travailleurs indépendants dans des conditions encore plus précaires. EITB n'a toujours pas prévu de programme pour ces deux provinces et que dire du trou noir d'Iparralde, mais on envoie allégrement une équipe d'enregistrement à Tutera sans problème depuis Donostia", a dénoncé le syndicat.

LE JOURNAL 2006.02.11